Pascal Rabaté

Pascal Rabaté est né en 1961.
En 1989 et 1990, il publie ses premiers albums (Exode, Les Amants de Lucie et Vacances, vacances) chez Futuropolis.
Entre 1992 et 1995, il entame Les Pieds dedans chez Vents d’Ouest
En 1997, il publie Un ver dans le fruit, et il s’associe avec Zamparutti le temps d’un album sur la Première Guerre mondiale, Ex voto.
À la lecture du roman Ibycus d’Alexei Tolstoï, il décide de l’adapter. Ce sera Ibicus, quatre volumes, totalisant quelques 500 planches qui paraîtront entre 1998 et 2001. Cette adaptation sera récompensée de nombreux prix dont l’Alph’Art du meilleur album à Angoulême et le prix Canal BD des libraires de bande dessinée.
En 2006, il revient chez Futuropolis avec Les Petits Ruisseaux et écrit La Marie en plastique avec David Prudhomme au dessin qui obtient un Essentiel au festival d’Angoulême.
2007 : Il obtient le Grand Prix de la critique ACBD.
Il réalise l’adaptation cinématographique des Petits ruisseaux avec Daniel Prévôt dans le rôle titre.
2011 : Sortie au cinéma de son second long-métrage Ni à vendre ni à louer, avec Jacques Gamblin et Maria de Medeiros.
2013 : Crève Saucisse, avec Simon Hureau au dessin, ainsi que Fenêtres sur rue, un livre-accordéon muet, publié chez Noctambules, en sélection officielle du festival d’Angoulême 2014.
2014 : Sortie de son troisième long-métrage Du goudron et des plumes, avec Sami Bouajila et Isabelle Carré et du Linge sale, avec Sébastien Gnaedig au dessin
En 2019, il adapte une nouvelle de François Morel : C’est aujourd’hui que je vous aime (Les Arènes)

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Pascal Rabaté - Futuropolis

© J-L Bertini

Pascal Rabaté



« Je m’intéresse plus à l’humain qu’au décor, ce qui se ressent encore plus dans mes premiers titres. Je suis un voyeur. Ce que j’essaie avec mes personnages c’est que l’on puisse imaginer leur vie avant, après, j’aimerais que l’on croit qu’ils existent vraiment, qu’ils soient incarnés. Je déteste les clichés. Le cliché est un cancer. Dans n’importe quel média quand on représente un mec qui se fait larguer, on voit presque systématiquement le type s’approcher d’une table et tout foutre en l’air. Conneries ! Les gens ne réagissent pas tous pareil. Si on n’a pas d’imagination faut compenser par l’observation ou le vécu. Les clichés sont faits pour être détournés. »
Swof #28, hiver 2000.

 

 

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